Et hop ! Un de moins ! Eh oui ! Un livre de moins dans ma pile des livres "non encore lus" puisque je viens de terminer American Gods de Neil Gaiman, un auteur entouré d'une véritable aura chez tous les amateurs de fantastique. Aura que je n'aurais pas démanti jusqu'à présent car, si je n'ai jamais pu me pencher sérieusement sur les aventures de Sandman pour cause d'un dessin que je n'aime pas du tout, j'ai lu plus d'une fois De Bons Présages, la parodie de La Malédiction co-signée par Terry Pratchett, et si mon souvenir en est aujourd'hui un peu flou, je me rappelle néanmoins avoir pris un plaisir énorme à la lecture de Neverwhere, beaucoup plus sérieux et que je recommande très souvent depuis (il faudra d'ailleurs que je vois la série originelle un de ces quatre...). Il y a quelques semaines, je faisais également ici même la promotion du génial MirrorMask, scénarisé par ce même Neil Gaiman. Bref, j'étais déjà acquis à la cause et cela fait un moment que je souhaitais lire American Gods dont j'entendais tant de bien et Liewen a vu juste en m'offrant ce livre à Noël.
	Hélas, ce bouquin m'a un poil déçu et ce n'est certainement pas à celui-ci des bouquins de Neil Gaiman que je décernerais le titre de "Chef D'Oeuvre" qui encombre la couverture de mon édition. Pour la première fois alors que je donnais à Neil Gaiman les clefs de mon esprit, je ne me suis pas du tout senti "emporté". Au contraire, j'étais bien trop conscient de ma situation de lecteur et je me suis surpris plusieurs fois à regarder le numéro de la dernière page afin d'estimer si oui ou non le bouquin allait finalement finir par décoller vers les cîmes auxquelles Neil Gaiman m'avait habitué, mains non...
Si on est habitué avec Neil Gaiman à ne pas savoir où l'on va, c'est bien la première fois que ... be en fait ... on s'en fout un peu ... comme on se fout de qui peuvent bien être ces personnages pour lesquels je n'ai vraiment ressenti que peu d'intérêt. Dommage ... Puis j'aimerais bien également que l'on m'explique le pourquoi du comment de la couverture dont le look "super-héros" ne m'apparaît pas du tout évident avec le contenu du bouquin, pas que cela m'ait déçu en ces temps d'overdose que j'explicitais déjà il y a quelques temps. J'attaquais donc ce matin Le Talisman de la Villette durant mon métro, ayant délibéremment choisi de laisser l'épilogue de American Gods pour ce soir. Vu que j'avais 2 heures de métro dans la journée, je préfèrais m'immiscer dans une nouvelle histoire plutôt que de changer de genre sans transition et ... me trimballer les deux bouquins ;) Mais nous reviendrons Le Talisman de la Villette plus tard, quand je l'aurai terminé. Pour l'instant ça commence bien :) Par contre je ne vous quitterai pas sans avoir mis un gros coup de projo sur notre très bonne surprise cinématographique de la semaine: L'Incroyable Destin de Harold Crick, que nous avons donc vu hier soir avec Liewen.

Alors que nous avons plusieurs films "en retard" et que les sorties de la semaine ont rajouté pas mal de titres à la liste, nous nous étions décidés pour celui-ci qui passait au Mk2 Quai de Seine (donc, à côté de chez nous) et sur un horaire nous autorisant de le voir directement en sortant de nos boulots respectifs, contraintes qui avaient éliminé de nombreux autres candidats potentiels pour la soirée. Hé bien ! Ce fût une très bonne chose car décidémment j'aurais regretté de l'avoir loupé celui-là !

Nous avons tous les deux adoré ! Au point qu'à peine rentré je me ruais sur le PC pour lui ouvrir un topic dans The Lost Forum's Movie Theater. Topic que je vous invite à parcourir de ce pas en cliquant sur => ce lien <=. Et, je vous invite surtout à foncer dans votre salle obscure préférée ;) Bon allez, je ne traînerai pas d'avantage ici car demain, et cette fois on s'y tiendra, le vélo que Liewen a eu pour Noël va faire ses premiers tours de roues. J'espère qu'à la location je trouverai un chouette vélo moi aussi :D Bonne nuit les petits !...