Merci Jacques !! Quand j'étais plus jeune, à l'âge des obligations militaires, j'ai fait à peu près tout ce qui était possible pour m'en dégager. Outre la perte de temps je craignais je dois bien le dire de ne pas du tout du tout supporter l'autorité d'un petit chef tel que celui que j'avais eu le profond déplaisir de croiser lors de mes trois jours à Tarascon dont je vous ferai peut-être le récit une autre fois tellement il est encore bien vivace dans mon esprit. En gros je craignais de pêter les plombs et, au mieux, de passer mon temps au trou. Je n'imaginais pas une seule seconde rentrer "dans le pli". Je ne sais pas, je dois avoir un problème avec l'autorité quand je ne l'estime pas justifié et, dans la vidéo ci-après, je retrouve un peu le sombre abruti que j'avais croisé lors des trois jours.

Franchement à la première tape il me vient des envies de lui bouffer la tête au "sergent chef". Ils ont signé me direz vous et c'est vrai que pour sauter en parachute, vaut peut-être mieux être clair, même si je pense qu'un peu d'ébriété m'aiderait sans doute à quitter la sécurité de l'avion moi :D J'ai parmi mes amis et ma famille des militaires (et pas seulement le militaire anonyme qui postait ici il y a peu ;)). Pour certains je comprends leur motivation et la plupart ont aujourd'hui des postes qui sont plutôt intéressants. Pour ma part, voir cette vidéo me conforte dans l'idée que l'armée n'était vraiment pas faite pour moi. Autant les trois jours étaient une expérience intéressante, autant je n'aurai pas supporté de la prolonger un jour de plus (et oui moi j'ai dormi (enfin essayé) à la caserne de Tarascon :p). Tous mes recours avaient fini par se solder par des échecs. Je me rappelle encore d'un dialogue surréaliste avec un lieutenant colonel m'expliquant que mon dossier était "de côté" car j'étais Bac+5 et qu'il était même encore plus de côté car j'étais diplômé en informatique. Cependant je n'avais pas la moindre certitude de faire mon service dans un service informatique, ce qui aurait à l'époque pu atténuer ma certitude que j'allais perdre mon temps. Sans compter que j'allais en plus inéluctablement rallonger cette perte de temps en me retrouvant au trou. J'étais tellement pessimiste sur mon service que j'avais même envisagé de déclencher une crise d'épilepsie, en tout dernier recours... Enfin tout ça pour dire: Merci Jacques !! à part ça ici tout va bien ... et vous ? ;)